Récits
Ma Bardot à moi
il y a 3 ans

Une jolie histoire d’amour et de fist sensuel

Un rayon de soleil se faufile entre les rideaux de la chambre d’hôtel, pour tomber juste sur la chute de reins de Juliette. Je ne me lasse pas de l’observer, allongée sur ces draps froissés, témoins de notre étreinte. J’ai envie de caresser son épiderme à quelques centimètres de moi, de laisser mes doigts courir de sa nuque à ses orteils. De faire parcourir à ma langue et à mes lèvres ce corps que je connais pourtant désormais par cœur. Mais je ne veux pas la réveiller. Alors, c’est à peine si j’ose respirer et je me perds dans la contemplation des reflets vénitiens de sa chevelure, dans les ondulations que j’ai eu tant de plaisir à mettre en désordre alors qu’elle était agenouillée devant moi, voici une heure. Sa main gauche est reposée sur le drap et le rayon farceur finit par tomber dessus, me renvoyant l’éclat doré de son alliance en plein visage. Je n’aime pas cet anneau. Il me rappelle le mien, que je touche machinalement du pouce. Je soupire. Juliette s’agite, puis tourne le vis...
Alyssia, ma femme (9)
il y a 3 ans

Bien curieuse, la petite serveuse...

Je me suis empressé, aussitôt rentré, de donner rendez-vous à Séverine, la femme de Benjamin. - Vous allez avoir la surprise, un de ces quatre matins, de me voir arriver en compagnie de votre mari. - Ah, parce que c’est vous ! Il m’a effectivement parlé d’un pote avec qui il faisait plein d’activités. Qu’il tenait absolument à me présenter. Et c’est vous ! Il manque vraiment pas d’air. - C’est moi, oui ! - Eh ben, si je m’attendais à ça ! Quoique… plus ça va et plus je me dis que rien ne l’arrête, qu’il n’a aucun respect de quoi que ce soit. La preuve ! Non, mais faut quand même être particulièrement retors, avouez, pour aller copiner comme ça avec le mari de sa maîtresse. - Il doit avoir une petite idée derrière la tête. - Le connaissant, ça fait pas l’ombre d’un doute. Toute la question est de savoir laquelle. Une chose est sûre, en tout cas, c’est qu’il doit allègrement se délecter, quand il est avec vous, de l’idée qu’il se tape votre femme derrière votre dos. C’est comme,...
Alyssia, ma femme (8)
il y a 3 ans

Une fois reparti, l'amant est toujours là, bien présent.

Elle nous a expédiés. - Descendez déjeuner, les garçons ! M’attendez pas ! Je fais un brin de toilette et je vous rejoins. Il s’est jeté sur les croissants. - J’ai une de ces dalles ! - Et pour cause ! En a avalé trois d’affilée. - Ah, ça va mieux. Son portable a sonné. - Merde ! Ma femme ! Allô, oui ? Quoi ? Mais je te l’ai dit ! Je suis avec un vieux copain. Que j’ai pas vu depuis dix ans. Que j’ai retrouvé par hasard sur Internet. Et ben, si, justement ! Si ! Il est là en face de moi. On déjeune tranquillement tous les deux. Tu veux lui parler ? Oui, oh, si ça peut te rassurer… Non ? Comme tu voudras. Hein ? Oh, je vais pas tarder. Dans l’après-midi, sûrement. Dans la soirée au plus tard. Oui, moi aussi. À tout à l’heure. Il a raccroché. Soupiré. - Ça sent le roussi. Mais c’est là-haut, surtout, que ça va être compliqué. Quand on va être rentrés. Parce que mes soi-disant copains, avec qui j’arrête pas d’être fourré, elle y croit manifestement de moins en...
Alyssia, ma femme (7)
il y a 3 ans

Enfin! Enfin l'amant est là...

Elle a fait sa réapparition sur le coup de midi. - T’es toujours là ? T’as pas bougé de la chambre, j’parie ! Si ? Bon, mais allez, on descend déjeuner. Je crève la dalle, moi ! Notre petite table, près de la baie vitrée. - Je crois que je vais laisser tomber avec le barman, finalement. - Il te plaît plus ? - C’est pas qu’il me plaît plus, non, mais j’ai l’impression que ça risque d’être d’une complication ! - Il a quelqu’un ? - Il y a toutes les chances, oui ! Parce que, pour se voir, faudrait que ce soit chez un copain. Et encore ! Faudrait passer par une petite porte, derrière. Que les voisins se rendent pas compte ! - Oh, là ! - Comme tu dis, oui ! Et quand on sait pas trop où on met les pieds, vaut mieux sagement s’abstenir. - C’est bien mon avis. - J’ai vraiment pas de pot, moi ! Je tombe toujours sur des types qui sont déjà en mains. Celui-là… Benjamin… Faut dire aussi que, passé un certain âge, à moins de donner dans la classe biberon. Comme avec le Gauvin de l...
Alyssia, ma femme (6)
il y a 3 ans

Vacances entre mari, amant absent et nouvelles conquêtes.

Elle a voulu qu’on s’arrête boire un coup. Au même café que d’habitude. - Ça devient une tradition, dis donc! - Je l’aime bien, moi, ce café. Je lui trouve beaucoup de charme. - Au café ou au serveur ? - Faut reconnaître qu’il est pas désagréable à regarder non plus. - Et qu’il te plaît bien. Ce qui est réciproque d’ailleurs. - Tu crois ? - Je crois pas. Je suis sûr. Bon, mais on s’installe à l’intérieur, je suppose. Que tu puisses le regarder tout à loisir s’affairer derrière son bar. On avait à peine pris place que son portable a sonné. - Qu’est-ce que c’est que ça ? Zut ! Benjamin ! C’est bien le moment. Elle n’a pas décroché. - Il rappellera. Je me suis levé. - Tu vas où ? - Chercher le journal. Et faire un loto. Passe la commande ! J’ai pris tout mon temps. Qu’elle ait le sien. Qu’ils aient le leur. 2 - Je crois bien que t’as raison. On attendait qu’il soit l’heure de passer à table, sur la petite terrasse, derrière l’hôtel. - À quel prop...
Alyssia, ma femme (5)
il y a 3 ans

Un mois de vacances. Ce sera long sans l'amant.

Elle s’était occupée de tout. -  C’est pas plus mal que t’aies la surprise… Avait choisi le point de chute. - Tu verras… Au calme. En pleine campagne. Mais à proximité d’une grande ville quand même. Qu’on puisse sortir si on a envie. Aller visiter des trucs. Et préparé les valises. - On est opérationnels. Il y a plus qu’à embarquer. Demain matin. Aux aurores. Mais avant… je peux te demander quelque chose ? Seulement te sens pas obligé. Faut que tu me dises carrément. Ça t’embêterait s’il venait Benjamin ? - Avec nous ? En vacances ? - Ça, c’est pas possible, non. Il y a sa femme. Et ses enfants. Non. Ici, ce soir. Parce que faut pas trop que j’y compte qu’il réussisse à se libérer quand on sera là-bas, à ce qu’il m’a dit. Et je vais pas le voir d’un moment, du coup. - Évidemment qu’il peut venir ! Elle m’a sauté au cou. - T’es un amour ! A tapé un SMS en toute hâte. Et s’est engouffrée dans la salle de bains. On a attendu tous les deux, lui et moi, de concer...
Alyssia, ma femme (4)
il y a 3 ans

Le mari et l'amant font connaissance.

- Tu seras là ce soir, je suppose. Dans la chambre d’à côté. - Peut-être. Sûrement. - T’aimes ça m’entendre, hein ? - De plus en plus. Ça t’ennuie ? - De moins en moins. Et même… - Oui ? - Je crois que maintenant ça me manquerait que tu sois pas là. Je l’ai prise dans mes bras. - J’aime ton plaisir. Même si c’est pas moi qui te le donne. Nos lèvres se sont brièvement effleurées. - Et moi, j’aime que tu l’aimes. Elle s’est doucement dégagée. - Faut que j’aille me préparer. Si je veux pas le faire attendre. 2- C’est moi qui ai attendu. Jusqu’à huit heures. Ils ont monté les bagages dans la chambre et ils ont décidé de descendre aussitôt dîner. - Mais avant… - Qu’est-ce tu fais ? - Ça se voit pas ? Je te déculotte. Tu sais ce qu’on avait dit. - Mais pas déjà ! Pas aujourd’hui ! - Ben, pourquoi ? - Mais parce que… - Si je t’écoute, on le fera jamais. T’auras toujours une excellente raison. Allez, route ! - Laisse-moi changer de jupe au moins. Mettre...
Alyssia, ma femme (3)
il y a 3 ans

Entre cocue et cocu on peut facilement s'entendre.

Le mercredi, elle m’a appelé. Sur le coup de midi. - Alex ? Je voulais te dire… Ne m’attends pas ce soir. Benjamin a une opportunité. Alors on la saisit. - Tu rentres plus tard ou tu rentres pas du tout ? - Pas du tout. On va rester dormir là-bas. - Au petit castel ? - Au petit castel, oui. Pourquoi ? - Non. Pour rien. Vous auriez pu avoir envie de changer. - Ben, non, tu vois ! Dis-moi… - Oui ? - Toi, tu… ? - Si je vais venir ? Dans la chambre d’à côté ? Peut-être. Je sais pas encore. Elle est arrivée toute seule. La première. En chantonnant. S’est aussitôt précipitée dans la salle de bains. Quand elle en est sortie, trois quarts d’heure plus tard, elle chantait toujours. Il a presque aussitôt surgi. Un long silence. Et puis… - Qu’est-ce t’avais de si important à me dire ? - J’avais envie de te voir. Tellement. - De me voir ou de te prendre un bon petit coup de queue ? - Oh, Benjie… - C’est pas ça, peut-être ? - Aussi, oui, mais pas seulement. - C’est loin v...
J’ai léché le sperme dans sa culotte
il y a 3 ans

Les confessions érotiques d’un candauliste

Ce matin, sur le lit défait, gisait sa culotte, jetée, ébouriffée. Une confection rose en dentelle et en satin, elle est faite de presque rien. Une poignée de merveilles froissées, une couverture intime et minuscule pour son sexe. Je les ai touchées, les yeux fermés, et j’ai senti le glaçage gluant de son sperme. J’ai senti, les yeux fermés, ce qui avait été laissé là, un marqueur de ce qu’il avait pompé en elle. Je ne peux pas dire pourquoi je les ai approchés ainsi, par le toucher. Peut-être était-ce parce que voir ses résidus aurait été trop fort ? Peut-être que de le voir scintiller sur sa dentelle de confiserie aurait été trop terrible. Et si c’était épais, et copieux, et gluant, je pourrais… avoir besoin de le lécher. Je pourrais avoir besoin de faire plus que ce que j’ai fait soudainement, en pliant les yeux fermés pour sentir sa visite. J’aurais pu balayer la culotte et lécher et lécher jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien de sa semence infecte. Carol couchait avec Richard, m...
Alyssia, ma femme (2)
il y a 3 ans

Un mari qui laisse sa femme s'épanouir comme elle l'entend.

Les Pages Jaunes. Les hôtels. Dans un rayon de trente kilomètres. Puis de cinquante. « Le petit Castel » Voilà. J’ai pris ma matinée. C’était donc là. Une coquette petite auberge dans un parc aux arbres centenaires. Un couple déjeunait sous la glycine. La femme m’a souri. Je me suis installé à la table voisine de la leur, me suis fait apporter un café-crème et des croissants que j’ai tranquillement dégustés, la tête levée vers la rangée des fenêtres là-haut. À la réception j’ai attendu un long moment. Fini par sonner. - Monsieur ? - Une chambre pour samedi soir, ce serait possible ? - Mais certainement ! En façade ou sur l’arrière ? - J’aurais souhaité, si elle est libre, la 123. - Elle l’est… - C’est parfait. Je la prends. 2- Elle se coupait les ongles des orteils, dans la salle de bains, un pied posé sur le tabouret, la joue appuyée sur le genou. - Et pour les Vacances cet été ? - Eh bien ? - On va toujours à Vienne ? - Évidemment qu’on va toujours à Vienne. Po...
Alyssia, ma femme (1)
il y a 3 ans

Quand la vie conjugale ne satisfait pas...

- Faut que je te parle, Alex. Faut vraiment que je te parle. - Eh bien, je t’écoute… Elle a éteint la télé, est venue s’asseoir, sur le canapé, à mes côtés, s’est éclairci la gorge. - Tu sais que je t’aime. Que je tiens énormément à toi. Tu es quelqu’un avec qui il fait bon vivre. Partager le quotidien. - Mais ? - Mais… Oh, la la ! C’est vraiment pas facile. - Jette-toi à l’eau ! - J’ai rien à te reprocher. Absolument rien. Sauf… que je m’éclate pas au lit avec toi. Que je me suis jamais vraiment éclatée. - C’est pourtant pas l’impression que tu donnes. - Je sais, oui. J’ai eu tort. J’aurais pas dû. Mais tu as tellement de qualités par ailleurs. Je voulais pas te faire de peine. Risquer de te perdre. Alors j’ai fait comme si. Et puis… ça avait pas tellement d’importance jusque-là tout ça pour moi. C’était pas l’essentiel. - Mais ça a fini par le devenir. - Dans un sens, oui. Pas l’essentiel, non. Mais quelque chose d’important. Très. - Et donc ? - Ben, donc… Il y a eu...
Le plaisir d'être cocu
il y a 3 ans

Candaulisme quand tu nous tiens

Encore cette odeur chimique qui agresse mes narines. Comme une odeur de pétrole. Depuis quelque temps déjà elle flottait dans l’appartement. J’avais fouiné partout en vain dans l’espoir d’en débusquer l’origine. Et ma femme, elle, prétendait ne rien sentir. Étais-je devenu fou ? Ce matin-là je m’étais levé vers 8 heures. J’avais très mal dormi. Depuis quelque temps il était question de divorce, or j’étais toujours très attaché à ma femme et cette perspective me faisait frémir. J’ai téléphoné à ma secrétaire pour lui dire que je ne viendrais pas aujourd’hui, qu’elle se débrouille sans moi. Ma femme dirige une petite entreprise de chaussures en gros. Elle était déjà partie travailler. Tant mieux. Je ne m’étais pas senti le courage de partager le petit déjeuner avec elle. Rien n’allait plus entre nous. J’ai préparé mon café et malgré son arôme enivrant, l’horrible effluve subsistait ! Quitte à mettre la maison sens dessus dessous j’étais décidé à en déterminer l’origine coûte que co...
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