Offert. En cage. En laisse. En silence.

Le soleil déclinait lentement au-dessus de la forêt. L’air était tiède, chargé des parfums d’humus, de feuillage et d’herbe sèche. Moi, j’étais à genoux dans un chemin de terre, nu, poussiéreux… et tenu en laisse.

Mon sexe enfermé dans une cage de chasteté cliquetait doucement à chacun de mes mouvements. J’avais cessé depuis longtemps de lutter contre la frustration. Elle était devenue ma compagne quotidienne. Mais aujourd’hui, il y avait autre chose. Une tension plus lourde. Quelque chose dans la manière dont Maîtresse tenait la laisse. Dans son silence. Dans son calme absolu.

Elle me fit ramper derrière Elle jusqu’à une clairière, discrète mais pas totalement à l’abri des regards. Elle s’arrêta, planta fermement Ses pieds dans le sol, et tira la laisse d’un coup sec.

Maîtresse :
« Mets-toi en position. Bien visible. Qu’on voie ce que tu es. »

Je me mis à genoux, dos droit, mains croisées dans le dos. La cage froide pressait contre ma peau, douloureusement serrée dans mon entrejambe tendu. Elle savait que j’étais excité. Elle le savait toujours.

Elle tourna lentement autour de moi, caressant mon dos du bout du pied, appréciant le tableau.

Maîtresse (doucement) :
« Tu sais ce que j’ai décidé pour toi aujourd’hui ? »

Je levai un regard tremblant. Je n’osai pas répondre sans y être invité. Elle s’approcha, me prit le menton entre Ses doigts, me força à la regarder dans les yeux.

Maîtresse :
« Aujourd’hui, je vais t’offrir. À mes hommes. Tu es en cage, impuissant. Tu ne prendras aucun plaisir. Mais eux, oui. Ils te prendront comme je leur dirai. Et toi, tu remercieras. »

Un frisson me traversa de part en part. J’avais rêvé de ça. Fantasmé. Redouté. Mais maintenant, c’était réel. Elle allait m’offrir, me montrer, m’utiliser… et tout ça sans me permettre de jouir. Juste être Son objet. Rien d’autre.

Quelques minutes plus tard, deux silhouettes arrivèrent sur le chemin. Des hommes. Elle les avait fait venir. Je le compris au regard complice qu’ils échangèrent avec Elle. C’était prévu. Organisé. Et moi… obéissant.

Homme 1 (amusé) :
« Alors c’est lui ? Ton petit chien en cage ? »

Maîtresse (fière) :
« Lui-même. Il est à vous. Faites-lui ce que vous voulez. Sauf lui faire jouir. Il ne mérite pas. »

Homme 2 (sourire carnassier) :
« Oh, il est mignon… On va s’amuser. »

Je gardai la tête baissée, mais je sentais leurs yeux sur moi. Je me sentais rougir, trembler… durcir contre les barreaux froids de la cage, inutilement.

Ils s’approchèrent. Le premier me poussa doucement sur le côté, examinant mon corps comme un morceau de viande.

Homme 1 :
« Il est bien dressé. On peut le toucher ? »

Maîtresse :
« Bien sûr. Il est là pour ça. »

Ils commencèrent par me palper, me manipuler, m’écarter. Je sentis des mains rudes caresser mes fesses, glisser entre mes cuisses, tirer un peu sur la cage, rire en entendant le petit gémissement que j’échappai.

Homme 2 :
« T’as enfermé ce pauvre machin là-dedans… Il bande comme un taulard. »

Maîtresse (calme, posée) :
« Il n’a pas besoin de bander. Il est là pour vous. Pas pour lui. »

Ils commencèrent à me prendre. L’un derrière, lentement, m’écartant avec assurance. L’autre se planta devant moi, tenant sa verge déjà dure, qu’il vint poser contre mes lèvres.

Maîtresse (voix ferme) :
« Tu l’avales. Profond. Tu le remercieras après. »

Je pris, sans réfléchir. Je les servis. L’un m’ouvrait, l’autre me remplissait la bouche. Mon corps ne m’appartenait plus. Mon plaisir n’existait pas. Il n’y avait que le leur. Et Son regard, brûlant, posé sur moi, surveillant, dirigeant.

Je me sentais devenir un objet. Un outil. Un service.

Homme 1 (haletant) :
« Il est docile. Il serre bien. Tu l’as vraiment dressé pour ça. »

Maîtresse (sourire dans la voix) :
« Il a été formé pour être utile. Pour être sali. Pour être rien. »

Je suffoquais, le visage ruisselant, la gorge pleine. Derrière moi, ça allait plus vite. Plus fort. Ils se coordonnaient, comme s’ils jouaient avec un simple jouet.

Et à chaque gémissement que je laissais échapper, la cage m’écrasait un peu plus. Une douleur délicieuse. Frustrante. Cruelle. Maîtresse savait que j’étais au bord, au bord de tout… sans jamais pouvoir y aller.

Ils jouirent. En moi. Sur moi. Dans ma bouche. Et je pris tout. Sans un mot. Sans demander. Parce que je n’étais pas là pour moi.

Puis, quand ils se retirèrent, essoufflés et satisfaits, Elle s’approcha enfin, la laisse toujours en main.

Elle s’agenouilla près de moi, essuya le coin de mes lèvres du bout de Ses doigts.

Maîtresse (doucement) :
« Voilà. Tu as été parfait. Usé. Honteux. Humilié. Exactement comme tu dois l’être. »

Moi (dans un souffle, brisé et comblé) :
« Merci… Maîtresse… »

Elle caressa lentement ma cage, sentant ma frustration à vif.

Maîtresse (sourire cruel) :
« Et tu resteras enfermé. Bien frustré. Parce que tu ne mérites pas plus. Pas encore. Peut-être… la prochaine fois. Ou pas. »

Elle tira sur la laisse, me fit ramper derrière Elle à travers la clairière, le corps souillé, le cœur rempli, la cage douloureusement pleine… mais l’âme complètement vidée.

Le retour vers la voiture fut long.

Je rampais derrière Elle, les jambes lourdes, le corps encore marqué de leur passage. Maîtresse ne disait rien. Rien du tout. Et ce silence… ce silence me glaçait plus que tout.

Je n’osais pas Lui poser de questions. Je savais qu’Elle avait vu. Tout. Comment j’avais gémi sous leurs mains. Comment j’avais frissonné sous leurs caresses. Comment mon corps, en cage, s’était agité d’un désir que je n’avais pas le droit d’avoir.

Et surtout… comment eux m’avaient aimé. Trop.

Elle ouvrit le coffre, en sortit une serviette, une bouteille d’eau. Elle me nettoya calmement, sans un mot, comme on essuie un jouet après usage.

Puis, enfin, Ses yeux plongèrent dans les miens.

Maîtresse (froide, tranchante) :
« Tu les as excités. Tu les as fait jouir. Tu t’es donné à eux comme une putain affamée. »

Je baissai les yeux, honteux, tremblant.

Moi (faiblement) :
« J’ai… obéi… Maîtresse… »

Maîtresse (plus sèche) :
« Tu as obéi, oui. Mais tu as aimé ça. Et ça, ce n’était pas ton rôle. Ce n’était pas à toi d’en profiter. »

Je restai muet. Il n’y avait rien à répondre. Elle avait raison. Elle a toujours raison.

Elle me fit monter à l’arrière du véhicule, m’attacha avec une sangle au collier, puis glissa la main entre mes jambes, attrapant la cage. Elle la secoua légèrement, et un petit cri m’échappa.

Maîtresse (doucement cruel) :
« Regarde-toi. Dur. En cage. Salis et fier. Tu crois mériter une récompense ? Tu crois mériter mon pardon ? »

Elle ouvrit une boîte, en sortit un petit fouet de cuir, court et lourd. Elle me fit me coucher sur le siège arrière, ventre contre cuir, fesses offertes.

Maîtresse :
« Tu vas être puni. Pour ton arrogance. Pour ton plaisir volé. Pour avoir plu trop fort. »

Et les coups tombèrent. Secs. Précis. Lents. Elle comptait chaque frappe, froide, méthodique.

1… 2… 3…

Je gémissais, chaque claquement me rappelait ma faute.

7… 8… 9…

Ma peau brûlait. Mon sexe hurlait dans sa cage, enfermé, incapable de libérer la pression.

13… 14… 15…

Elle s’arrêta. Silence. Ma respiration était brisée. Mes joues trempées de larmes de honte… et de gratitude.

Maîtresse (se penchant à mon oreille) :
« Tu as été puni pour avoir trop excité les autres. Ce corps est à moi. Ce désir est à moi. Tu n’es pas là pour recevoir l’amour d’autrui. Tu es là pour servir. Et souffrir. Compris ? »

Moi (dans un murmure étouffé) :
« Oui, Maîtresse… merci… »

Elle caressa la cage de chasteté une dernière fois, doucement, lentement… puis s’arrêta.

Maîtresse (sourire cruel) :
« Et tu sais quoi ? Tu resteras en cage… une semaine de plus. Pour que ça te serve de leçon. »

Je me mordis la lèvre. Brisé. Contrôlé. Aimé à Sa manière : dans le contrôle absolu. Et malgré la douleur, malgré la frustration… je me sentais exactement où je devais être.

À genoux.

À Elle.

À punir.

Le trajet du retour fut silencieux. Elle ne me parla pas. Ne me regarda presque pas. Et pourtant, je sentais Son autorité remplir l’habitacle plus fort que jamais. J’étais assis à l’arrière, nu, attaché par le collier à un anneau fixé à l’appuie-tête. Mon corps encore douloureux, marqué de coups. Mon sexe en cage, pulsant à chaque soubresaut de la voiture.

Chaque mètre parcouru me ramenait à ma condition : celle d’un soumis puni, sali, frustré… et tellement à Elle.

Une fois garés, Elle ne me fit pas sortir tout de suite. Elle alluma la lumière intérieure, se tourna vers moi, enfin.

Maîtresse (voix posée, sans colère) :
« Tu vas rentrer à genoux. Tu ne parleras pas. Tu ne demanderas rien. Tu ne regarderas rien d’autre que le sol. »

Je hochai la tête, obéissant.

Maîtresse :
« Tu as été utile aujourd’hui. Mais tu t’es trop abandonné. Tu t’es laissé désirer. Ça t’a monté à la tête. Il faut te redresser. Te rappeler ce que tu es : un service. Pas un centre. »

Elle détacha la laisse, me tira hors de la voiture, et me fit ramper jusqu’à l’entrée de la maison.

Une fois à l’intérieur, je reconnus immédiatement l’ambiance : celle du dressage. Lumière tamisée. Sol froid. Meubles écartés. Un seul coussin au milieu de la pièce.

Maîtresse (en retirant Son manteau) :
« Position. »

Je me mis à genoux sur le coussin. Tête basse. Silencieux.

Elle s’éloigna sans un mot, me laissant seul. Dix minutes. Trente. Je ne savais plus. Le temps s’était arrêté.

Puis Elle revint, en tenue de détente. Une simple robe noire. Pieds nus. Le contraste avec Son autorité était troublant.

Elle tenait un petit sac noir. En sortit un bandeau, des bouchons d’oreille, et une muselière en cuir.

Maîtresse (très calme) :
« Tu as reçu assez d’attention. Maintenant, tu vas apprendre le silence. Tu vas rester privé de regard, de sons, de parole. Tu seras seul. En toi. Avec ta frustration. »

Elle posa chaque accessoire devant moi, un par un, comme une liturgie. Puis :

Maîtresse :
« Présente-toi. »

Je me penchai, bras tendus en avant, front contre le sol. Je n’avais plus rien à dire.

Elle posa doucement le bandeau sur mes yeux, scellant ma vue. Glissa les bouchons dans mes oreilles, m’enfermant dans un silence ouaté. Puis serra la muselière sur mon visage, rendant toute parole impossible.

Enfin, je sentis Sa main sur ma cage, qu’Elle tapota doucement.

Maîtresse (à mon oreille, dernière chose que j’entendis) :
« Tu es puni. Pas pour avoir désobéi… mais pour avoir pris plaisir là où tu n’étais qu’un objet. Tu resteras ainsi toute la nuit. Peut-être plus. Si tu mérites mon pardon, tu l’auras. Sinon… tu apprendras. »

Puis… le néant.

Silence.

Obscurité.

Immobilité.

Moi, nu, à genoux dans l’obscurité de mes sens, enfermé dans ma cage, dans mon corps, dans ma faute… attendant qu’Elle décide.

Et dans ce vide total, je ne me suis jamais senti aussi pleinement à Elle.
il y a 10 heures

Publicité en cours de chargement